Après la grippe d’homme, la grippe de com!
Il paraît que la grippe frappe fort cette année. Elle hante nos bureaux avec des voix enrouées, toux creuses, piles de mouchoirs et nez rougis, qui se muent parfois en bronchites et pneumonies. Avant que la maladie nous agrippe, il y a pourtant eu quelques signes annonciateurs : baisse d’énergie, mal de tête, fièvre.
Vous me pardonnerez le parallèle, mais il en est de même dans nos organisations. Avant que la « grippe de com » ne fasse ses ravages, il y a eu des symptômes, que l’on a parfois considérés comme étant le problème. A-t-on su voir ce qu’ils cachaient dans leur manche? Voici quelques indices qui révèlent, comme un thermomètre, que la température monte du côté des communications internes.
1. « Mémérages » de corridor : Tout-à-coup, les attroupements autour de la machine à café sont plus nombreux. Et on n’y cause pas de La voix, mais de la voie. Celle des communications obstruées. Celle des messages qui ne se rendent pas. S’installe alors la rumeur, les « ça a l’air que »…
La nature a horreur du vide, dit-on. L’être humain a besoin d’informations pour comprendre l’environnement dans lequel il évolue. Échanger entre collègues permet de reconstituer le casse-tête de l’information manquante. La pause cigarette, qui regroupe les fumeurs grelottants devant votre édifice, est souvent un lieu où s’échangent perceptions, impressions et opinions. Tout comme les pauses du midi et la pause-café. Or, dans beaucoup trop d’organisations, les employés grignotent leur sandwich devant leur ordinateur. Reste donc la machine à café et le corridor, entre deux déplacements.
Alors, avant de décréter Circulez, y’a rien à voir, réalisons qu’il y a des trous dans la communication et que l’humain ne fait qu’essayer de les combler. (Lire la suite de l’article…)