Vœux de Noël… ou des Fêtes?

Ah le beau débat que je n’ouvrirai pas! Tout dépend du milieu dans lequel on baigne, des caractéristiques socio-démographiques de nos employés et de nos clients et de notre culture organisationnelle. Pour ma part, j’appelle un chat un chat. Et un sapin de Noël, un sapin de Noël, car il appartient à notre héritage culturel québécois (bien qu’on lui attribue des origines alsaciennes).

À vous de voir ce qui vous représente, tout en respectant la prédominance de la langue française. Par exemple, si notre environnement est très multiculturel, on pourrait préférer une carte 2018 avec les vœux Bonne année aussi écrits en plusieurs langues.‍

Personnellement, j’aime bien axer mes souhaits vers la nouvelle année, porteuse des fameuses résolutions, et sur la bienfaisante pause des congés des Fêtes, propice aux réjouissances, aux rapprochements, au ressourcement et aux rêveries créatrices.

Papier ou électronique ?

Si les vœux sont une affaire de mots, le format des souhaits est une affaire de chiffres. Ainsi, le nombre d’employés et de clients guidera sans doute notre sélection. Si on est à la tête d’une petite équipe et/ou qu’on a peu de clients, je recommande les cartes en papier, idéalement provenant de papier recyclé ou post-consommation.

Amoureuse des rituels, c’est une tradition qui me tient à cœur et un réel plaisir de concevoir ma carte de vœux annuelle avec mon graphiste. D’autant que c’est une manière de sortir du lot des vœux électroniques et d’illustrer ma créativité, un effort récompensé à deux reprises aux Greniers d’or. Allez zieuter les cartes des gagnants de l’an dernier pour vous insuffler des idées inspirantes!

Une carte thématique personnalisée est un investissement, certes, mais qui s’avère rentable pour marquer davantage l’imaginaire et le cœur. Autrement, j’aime bien profiter de la vente annuelle du Groupe Pierre Belvédère ou choisir des cartes vendues au profit d’une cause sociale (UNICEFNoël à la carte pour la fibrose kystique, etc.).

Une autre manière d’exprimer nos valeurs : choisir des cartes provenant d’une entreprise d’économie sociale, achetées à un artisan de la région, dans un salon de métiers d’art ou sur Etsy. Les cartes réalisées à partir de dessins d’enfants d’employés sont aussi toujours chouettes, tout en créant un beau lien entre l’interne et l’externe.

Évidemment, si l’on a des milliers de vœux à transmettre, on voudra sans doute se faciliter la vie grâce aux cartes électroniques et aux vœux animés, démocratisés par les modèles personnalisables fournis par des plateformes telles Animoto ou Envato.

Notre intranet est aussi un bel espace pour formuler nos vœux, surtout si on en profite pour faire preuve d’un brin de créativité et d’imagination. Par exemple, une vidéo humoristique ou touchante peut faire jaser davantage que des vœux « classiques ». Chez l’un de mes clients, l’associé principal a déjà enregistré ses vœux aux employés pendant qu’il cuisinait des biscuits de Noël dans sa cuisine – recette à l’appui.

Côté client, la plupart des plateformes d’envoi de courriels proposent aussi des modèles de cartes virtuelles. Avantage, elles nous permettent de savoir qui l’a ouverte… ou pas.

Les souhaits, à la main ou déjà imprimés ?

Vous me voyez venir, j’imagine? À mon avis, envoyer une carte de vœux papier avec notre signature déjà imprimée, sans petit mot personnalisé, est un coup d’épée dans l’eau. Aussi bien envoyer un courriel générique alors.

Oui, signer des centaines de cartes, ça occupe quelques week-ends, j’en conviens. Personnellement, j’en profite pour écouter quelques-uns de mes films fétiches de Noël. Au-delà de ma volonté de nourrir les liens avec mes clients, pigistes et fournisseurs, ça me semble un beau rituel que de prendre le temps de formuler ma gratitude aux gens qui ont croisé ma route dans l’année.

Syndrome de la carte blanche? Notre CRM ou base de données interne peut nous inspirer, pourvu que ce soit « senti ».

Cadeaux : laissez faire les stylos !

Bien sûr, les cadeaux, ça emballe tout le monde! Surtout s’ils sont personnalisés. Ceci dit, entre un présent et plus de présence, je dirais assurément le deuxième élément. Je me rappelle avoir œuvré dans une organisation généreuse sur les cadeaux de fin d’année, mais j’aurais préféré plus de considération tout au long de l’année…

Côté client, encore là, privilégions l’authenticité et la recherche de sens. Un cadeau en lien avec notre domaine d’activité « ancre » davantage notre bon souvenir.

Direction recyclage illico, le plate calendrier de table que m’envoie depuis 20 ans mon agent d’assurances. Par exemple, un salon de beauté que j’ai naguère fréquenté m’avait offert un stylo imprimé, ce qui m’avait semblé inutile et, surtout, hors contexte. Quelques cadeaux personnalisés envoyés à des personnes ciblées valent mieux que des centaines de babioles distribuées à droite et à gauche.

L’année a été marquée par des hauts et des bas en Bourse? Un courtier en placements pourrait offrir des billets de cinéma D-Box, ces sièges de cinéma mouvants. Ou, à l’inverse, un chèque cadeau pour découvrir les sièges de relaxation thérapeutiques Neuro Spa, dont les vibrations acoustiques aident à calmer le stres ! Autre idée : offrir un cadeau équitable au nom de nos clients, en participant aux campagnes de Vision Mondiale ou d’Oxfam-Québec, dont les cartes sont très amusantes.

Sur ce, que cette année 2018 soit emballante à souhait, pleine de défis stimulants et de santé pour en profiter !

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