La petite histoire du "métal tribal"
Ce dimanche, celui à qui on accorde la création du “rituel” des fameuses Devil’s Horns (cornes du diable) est décédé d’un cancer. Ronnie James Dio, de Black Sabbath, aurait ainsi popularisé le symbole de l’International Metal, raconte Marc Cassivi dans La Presse ce matin: index et auriculaire vers le haut, le reste de la main fermée en poing. Bon, bon, cette photo illustre AC/DC me direz-vous, mais on est dans le même registre “métal” (désolée pour les puristes, je ne m’y connais pas vraiment, à part d’avoir eu un chum qui faisait ses devoirs sur du métal!)
Cette photo, prise lors d’un voyage à Barcelone l’été dernier, illustre pourtant l’une des forces des “tribus”: des façons de faire et des signes clairs qui suscitent le sentiment d’appartenance. Ainsi, perchée du haut de mon autobus de “touriste”, j’ai fait ce fameux signe avec ma main, ce qui m’a valu un bruyant écho enthousiaste illico. Yeah!
Avant, dans les concerts, les gens allumaient leur briquet, maintenant, c’est leur iPod! Comme quoi l’humain reste l’humain, le besoin de connexion est là, seuls les gestes se modernisent. C’est la même chose avec les médias sociaux: ils ne sont que le “feu sacré” autour duquel les membres des tribus modernes se rassemblent pour connecter, créer des liens et se raconter des histoires.
Pour finir avec l’histoire des cornes, la légende dit que c’est la grand-mère de Ronnie James Dio qui faisait l’époque le signe de la “corna” pour chasser le mauvais oeil et jeter des sorts à ses ennemis! Pourtant, on rirait bien de voir une mémé faire un senti “Devil”!